Depuis le début 2024 le Regroupement de Protection des lacs de la Petite-Nation présidé par Louis St-Hilaire travaille sur un vaste projet d’aire-protégée de plus de 100 km2 qui longerait tout le côté est du lac Gagnon. Le projet à été déposé en septembre dans le cadre d’un appel à projets du ministère de l’environnement et a été reconnu comme recevable par le ministère.
Tout ceci entre dans le cadre de l’objectif de la province de réserver 30 % de son territoire à des aires protégées d’ici 2030. Comme vous le verrez sur cette carte, le projet Marie-Lefranc-Petite- Nation se rattache au nord au territoire déjà mis en réserve des Buttes-du-Montjoie et longe toute la Petite-Nation Nord pour ensuite suivre tout le côté est du lac Gagnon pour finalement s’étendre vers l’est jusqu’au lac Marie-Lefranc. Entièrement situé dans la Réserve faunique Papineau-Labelle, ce territoire protégerait, pour toujours, de toutes activités économiques la source principale du lac Gagnon, trois forêts ancestrales, plusieurs lacs, des milieux humides, une héronnière, la Route des Zingues et de nombreux autres sites naturels.
C’est un processus qui va s’étendre sur trois ans. La première étape, celle de l’acceptation par le milieu a été franchie avec succès puisque le projet a été appuyé par les trois MRC concernées (Laurentides, Papineau et Labelle), les deux députés provinciaux (Mathieu Lacombe et Chantal Jeannotte), 19 municipalités, 20 associations de lacs , la Chambre de commerce de la Petite- Nation et tout ce qui existe comme organisme de conservation de la nature. En 2025, ce sera l’étape de la concertation régionale où les acteurs des Laurentides et de l’Outaouais choisiront les projets les plus intéressants à sélectionner pour le ministère de l’Environnement, lequel fera ses choix en 2026. Depuis qu’il a été soumis, plusieurs autres projets sont venus s’y rattacher, ce qui fait que Marie-Lefranc-Petite-Nation est un peu le pivot d’un grand corridor écologique qui se dessine dans l’Outaouais et les Laurentides. On est excité par ce projet et on est confiant de ses chances de se réaliser. Il reste du travail à faire, mais les retombées pour la santé du lac et notre qualité de vie sont tellement grandes que c’est un bonheur de travailler sur ce dossier.